L'enjeu : Lutter contre la vulnérabilité des personnes injectrices de drogues
Les personnes injectrices de drogues sont particulièrement exposées au VIH – 22 fois plus que la population générale. Lutter contre la vulnérabilité des personnes injectrices, c’est donc lutter contre l’épidémie. En effet, les contaminations VIH explosent parmi les personnes usagères de drogues – +33% en cinq ans – et représentent désormais en moyenne 10% des contaminations au niveau mondial en 2018, les besoins en matériel stérile et programmes spécifiques ne sont couverts qu’à hauteur de 7%.
L'innovation : Programme de réduction des risques
A Johannesburg, le Fonds mondial soutient les dispositifs de réduction des risques à destination des usagers de drogue qui s’articulent autour de plusieurs activités :
- Echanges de seringues pour faciliter l’accès à du matériel propre et stérile, et donc empêcher la transmission du virus.
- Programme de méthadone : un traitement de substitution aux opiacées pour une diminution de la consommation de drogues injectables.
- Prévention accrue auprès des consommateurs de drogues grâce à des cliniques mobiles et la présence de pair-éducateurs – distribution de préservatifs, lubrifiants, dépistage VIH, orientation vers les structures de santé, distribution de seringues.
Les usagers de drogues font face à de nombreux obstacles pour accéder aux services de santé : rejet social, stigmatisation, criminalisation mais aussi violence quotidienne. D’où l’importance de construire un plaidoyer fort, notamment sur l’accès aux médicaments essentiels dont les populations vulnérables sont souvent privées.
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