POUR QUE LA SANTE RESTE UNE PRIORITE DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT FRANCAISE
En 2014 et pour la 4ème année consécutive, l’APD française a fait l’objet de nouvelles baisses pour atteindre son niveau le plus bas depuis 13 ans soit 0,36% du revenu national brut. Cette baisse tendancielle a des impacts directs sur le financement de la santé mondiale.
Le Collectif Santé 2015 constate que :
– En 2013, pour la première fois, les prêts pour la santé étaient plus importants que les dons bilatéraux.
– En 2014, la France a baissé de 25 millions sa contribution à UNITAID.
– La France n’a toujours pas décaissé 27,5 millions d’euros de sa précédente contribution à Gavi.
– Il n’y a pas de programmation multi-annuelle du financement des droits et de la santé sexuels et reproductifs, de la santé materno-infantile, dont la lutte contre la sous-nutrition, au terme de l’initiative de Muskoka.
– Les 30 millions levés grâce aux financements innovants ne seront pas alloués à l’Initiative Solidarité Santé Sahel (I3S), contrairement à ce qu’il était prévu initialement.
– Il n’y a de programmation ni sur le financement de l’accès aux soins au-delà du mécanisme I3S ni sur le financement de la couverture sanitaire universelle.
Ces coupes budgétaires ont un impact direct sur la santé des populations et l’accès à des soins et des traitements vitaux. En choisissant aujourd’hui de freiner ses investissements pour la santé mondiale, la France fragilise les progrès sanitaires auxquels elle a elle-même contribués.
Nous avons décidé de nous unir au sein du Collectif Santé 2015 afin de maintenir la santé comme priorité de la politique d’aide au développement de la France et de sécuriser son financement: Action contre la faim, Equilibres & Populations, Global Health Advocates France, Médecins du Monde, Oxfam France, le Planning Familial, Sidaction, Solthis
Pour en savoir plus sur le Collectif et connaitre nos demandes spécifiques, veuillez-vous rendre sur notre site internet ou lire notre document de position