En 2019, la France a été au rendez-vous pour mobiliser les ressources nécessaires pour lutter contre les pandémies de VIH/sida, tuberculose et paludisme. Trois ans plus tard, les besoins pour lutter contre ces maladies sont encore plus importants. Les contributeurs du Fonds mondial, dont la France fait partie, doivent renforcer leur engagement d’urgence pour éradiquer ces maladies.
En vue de la 7ème Conférence de reconstitution de ses ressources, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme a précisé ses besoins pour lutter contre ces maladies : un minimum 18 milliards de dollars US est requis pour sauver 20 millions de vies, construire des systèmes de santé résilients, durables et renforcer la préparation aux futures pandémies.
Éradiquer ces trois pandémies de la pauvreté d’ici 2030 est un objectif ambitieux, mais pas impossible. Les outils de lutte existent, il suffit de les améliorer et de les rendre accessibles à toutes et à tous. C’est la mission du Fonds mondial. La France est la deuxième contributrice historique de ce Fonds, elle doit continuer à jouer son rôle : se mobiliser pour changer le destin de millions de personnes, investir pour ne plus laisser mourir. En cette année 2022, marquée par l’impact du Covid-19 et l’augmentation des besoins sanitaires, nous appelons la France, avec les Amis du Fonds Mondial, Equipop, Sidaction et Solidarité Sida, à faire plus pour la santé mondiale en augmentant sa contribution d’au moins 30 % au Fonds mondial et ainsi ne pas abandonner la lutte contre ces trois pandémies.