L'enjeu : Le manque d’éducation sexuelle pour les adolescents
Les jeunes (10-29 ans) représentent 44% de la population du Botswana, et presque un quart ont entre 10 et 19 ans. Cependant, seulement 43% d’entre eux ont une connaissance approfondie du VIH et presque la moitié ne parviennent pas à identifier les erreurs les plus répandues autour de la transmission du VIH/SIDA. En cause, une éducation sexuelle peu développée auprès des adolescents
L'innovation : Programme de prévention auprès des adolescents
Différents programmes dédiés aux adolescents ont ainsi vu le jour depuis quelques années, notamment soutenus par le Fonds mondial, avec pour objectif de redynamiser les effort de prévention autour de 3 activités complémentaires :
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Renforcement de l’éducation sexuelle menée grâce à la formation et le déploiement de pair-éducateurs pour un soutien au changement de comportement positif ;
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Augmentation des services de conseil et dépistage du VIH dans les structures de soin publiques mais aussi à travers la mise en place de cliniques mobiles auprès des jeunes ;
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Encouragement à la circoncision masculine volontaire dès le plus jeune âge – passée de 11% en 2008 à 30% en 2016 grâce à une stratégie de sensibilisation porte-à-porte et les réseaux sociaux.
Le programme encourage aussi les jeunes à participer à des activités de développement personnel et professionnel – notamment à travers des workshops sur l’auto-entrepreneuriat, le théâtre, le chant, etc.Plusieurs activités clés sont mises en place pour atteindre ces objectifs :
- Activités de sensibilisation dans des lieux fréquentés par les HSH
- Réunions collectives hebdomadaires comme plateforme d’apprentissage et de partage sur les thèmes des droits humain, de la prévention, d’accès aux soins, etc.
- Soutien vers les services de suivi psychologique, légal, ou encore psycho-social
- Orientation vers les structures de santé
- Cliniques mobiles pour les populations les plus inaccessibles
En juin dernier, l’homosexualité au Botswana a été décriminalisée alors qu’elle pouvait être passible jusqu’à 7 ans de prison, une décision qui doit donner une nouvelle envergure aux programmes de soutien aux HSH.
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