L'enjeu : Le manque de soins disponibles pour le traitement des maladies non transmissibles
Situé dans la province rurale du Nord du Rwanda, l’Hôpital de Butaro se veut être un exemple de la construction d’un hôpital moderne dans une zone reculée, avec un environnement capable de fournir des services médicaux de haute technologie. En 2012, l’hôpital a intégré le 1er centre de traitement du cancer d’Afrique de l’Est dans une région rurale. Il constitue un élément essentiel de l’ambitieux plan quinquennal du Rwanda pour instituer la prévention, le dépistage et le traitement du cancer au niveau national.
L'innovation : Fournir des programmes innovants autour des soins du cancer
Le « Butaro Cancer Center of Excellence » accueille plus de 100 nouveaux patients par mois grâce à une offre complète de services de prévention du cancer allant du dépistage, au diagnostic, de la chimiothérapie, à la chirurgie, en gardant un œil attentif sur le suivi des patients et les soins palliatifs.
Le bien être mental du patient fait effectivement partie intégrante de la prise en charge des patients. Une innovation majeure dans la réflexion autour des soins du cancer dans une société encore marquée par la stigmatisation des patients atteints de cancers.
Pionnier en technologie, le centre a mis en place des services de télé-pathologie, une avancée médicale majeure avec des résultats obtenus en 3 à 5 jours contre près de 2 mois auparavant. Cette innovation permet aux professionnels de santé du monde entier d’échanger des images médicales directement sur la plateforme à leur disposition.
Des collaborations étroites ont été établies avec plusieurs institutions américaines (notamment Harvard, Yale, Université de Pennsylvanie…) afin de maximiser les échanges des connaissances.
L’établissement est également le premier à mettre en place une formation normalisée dans la lutte contre le cancer, à travers des protocoles permettant de se placer en conformité avec les nouvelles directives nationales. De surcroît, pour combler le fossé des ressources humaines manquantes en oncologie, les traitements protocolaires permettent de confier des tâches à des médecins et à des infirmières n’ayant pas forcément suivi une formation en oncologie.
L’hôpital accueille désormais des patients venus du Burundi, Ouganda, RDC, Nigeria, Sierra Leone ou encore Malawi, convaincus des avancées médicales majeures du centre.
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